Le 19 février 2007 : Entretien avec M. Penot, Ministre-Conseiller et M.
Rolland-Piègue, Premier secrétaire, de l'Ambassade de France au Japon
Malik
BERKANE
Afin de mettre au courant notre représentation diplomatique du futur dépôt
de plainte contre la mairie de Tokyo, j’ai sollicité un entretien avec
l’ambassadeur de France au Japon. A défaut de rencontrer Monsieur Gildas
Le Lidec on m’a proposé de discuter avec M. Penot, Ministre-Conseiller
et M. Rolland-Piègue, Premier secrétaire, que j’ai rencontrés, avec un
plaignant japonais, membre de notre Mouvement. Cet entretien qui a duré
une petite heure nous a confirmé une fois de plus que l’ambassade ne souhaitait
pas se saisir du dossier. Malgré l’insistance avec laquelle nous avons
demandé à nos interlocuteurs d’agir pour le retrait ou la rectification
des propos* faux et racistes du Maire de Tokyo qui figurent sur le site
officiel de la mairie de Tokyo, (site visité chaque mois par des centaines
de milliers de personnes) on nous a fait clairement entendre que le rôle
de l’ambassade n’était pas de polémiquer. Il nous a été dit en outre que
la mairie de Tokyo et son maire M. Ishihara étaient des partenaires privilégiés
de la France et qu’à ce titre l’ambassade ne pouvait pas se permettre de
critiquer ouvertement les propos insultants de M. Ishihara. (Le maire de
Tokyo serait soi-disant un amoureux déçu de la France qui se laisse parfois
emporter par son élan). Nous avons mis en avant le fait que s’il y avait
partenariat, il nous semblait normal de pouvoir demander - et cela en toute
franchise - au partenaire en question de cesser de salir l’image de la
France, mais c’est avec consternation que nous constatons que le “partenariat”
dont nous a parlé M. Penot est plus important que l’honneur de la France.
*« Les indigènes de Tahiti comptent de façon beaucoup plus raisonnable
» ; « Ce pays d'irresponsables qu'est la France...» etc. -> Voir LES PROPOS EFFARANTS DE M. ISHIHARA, CONCERNANT LA FRANCE, LE FRANÇAIS
ET LA FRANCOPHONIE